L’équinoxe marque un passage vers l’intériorité et le bilan de notre sortie vers et dans le monde qui s’est effectuée du printemps à la fin d’été.
Tout se doit d’obéir à la rentrée. Ce n’est pas pour rien sans doute que nous appelons «la rentrée des classes»! Beaucoup de choses bougent et nous devons nous adapter. Lâcher l’ancien sans se retourner car les pensées culpabilisent. S’ouvrir à de nouvelles opportunités car le chemin de la vie a un seul sens : de la naissance à la mort comme du printemps à l’hiver. Il nous faut donc faire un bilan de l’école et des satellites mis en place par la volonté d’anciens élèves qui donnent de leur temps sans compter. Et il est bien regrettable de remarquer que peu le font.
Depuis plusieurs années, je demande que nous soient envoyés des articles afin d’étoffer ces «Echos du Qi». Mais l’écho ne renvoie que le vide et le silence. Triste constatation et en même temps évidente dans l’ère du temps. «On» prend et cela s’arrête là. Après, certains-es construisent leur propre vie, système et perdent en court de route l’esprit qui nous anime et que nous n’avons jamais cessé de transmettre, le partage. L’idée du compagnonnage a toujours habité le centre Imhotep. La joie de tous nous retrouver lors d’agapes et d’échanges sur des thématiques variées, le plaisir d’écouter et de transmettre.
Mais malheureusement, comme on peut le lire sur les réseaux sociaux, rares sont les personnes aujourd’hui sur lesquelles nous pouvons compter et partager. La foule, l’ochlocratie, masse informe et totalement désordonnée ne pense plus et ne rêve que d’illusions. Apprendre en trois jours, vivre en un instant et ne pas mourir. Attirée comme la mouche sur le miel, la foule vibre et entre en transe devant ce que j’appelle les EPATOCRATES. Les personnes qui aiment le pouvoir d’épater.
Tel l’hexagramme 50, le chaudron, il faut savoir fondre et changer de forme. Il n’est plus question de continuer à espérer et ne pas agir. Je l’explique suffisamment en cours, l’espoir nous fait mourir. Il faut soit combattre, soit lâcher. Le combat existe depuis des années et on en voit le résultat.
Je lance une dernière fois sur cet Edito de septembre 2019, une demande d’articles que vous souhaitez partager. Mais il faut que cela dure dans le temps. Il ne s’agit pas d’un seul et puis hop, vous êtes dégagé de toute obligation ! Non, il faut de l’amour du partage. Et il n’y a rien à attendre en retour car c’est un travail de sacrifice, c’est-à-dire rendre sacré quelque chose qui vous fut légué. Cet édito fut créé pour vous et normalement aurait du devenir une sorte de vaste partage de réflexions et de questionnements que chacun d’entre nous aurait pu méditer.
Alors, il est temps soit de prendre une forme d’échange soit de clore. Il n’y a pas de déception mais seulement un constat que cela ne peut plus durer. Je suis aujourd’hui celui qui écrit et l’édito et les articles en majorité. Cela ne m’apporte rien, je le fais par respect de cette idée que la vérité émerge dans le bourdonnement des pensées. Mais la pensée ici est unique et s’étouffe, s’étiole. A vous de prendre votre décision. A vous de donner un peu de votre temps et de votre âme si cela vous touche. Peu importe que vous soyez formation Imhotep, diplômé d’Imhotep et pourquoi pas d’une autre école. La seule restriction, c’est qu’il s’agisse d’acupuncture. Pas de pharmacopée, de massages, de diététique ou autre. La richesse des idées augmente lorsqu’on l’échange. Si vous ne l’avez pas compris et bien laissons le ciel décider de la suite à donner logiquement à cette folle idée de croire en l’humain.
Tout article est à m’envoyer à mon adresse mail: motte.jean@wanadoo.fr