Les 4 mers, un flux et reflux nécessaire à la vie
Il existe quatre mers et douze fleuves.
Ces derniers sont les méridiens d’acupuncture alors que les mers sont des réserves. Mais l’acupuncture est l’école du mouvement : tout est aussi son contraire. Dans le plein il y a le vide et inversement.
Ainsi les mers ne sont pas « juste » des réservoirs qui accumulent, mais aussi des réservoirs qui transmettent. Il y a un flux et un reflux. C’est pourquoi les chinois anciens les ont nommées les quatre mers et non les quatre fleuves ou étangs. Le flux et le reflux est important puisque c’est la loi d’organisation du Yin et du Yang.
C’est une alternance de montée descente.
Donc chacune des mers est sous la dépendance d’un rythme
1) La mer des énergies ou Tchi dépend du soleil qui s’élève le matin et descend le soir.
La mer du Qi par les points 9E et 10 V se remplit du Tchi solaire et l’après-midi le redistribue à l’ensemble des méridiens. Le rythme est journalier.
2) La mer des méridiens est sous la dépendance de la Lune.
Celle-ci croissante nourrit la mer par les points 11V, 37E, 39E et décroissante force la mer à se jeter dans les douze méridiens. Le rythme est bimensuel.
3) La mer des aliments 30E et 36 E est rythmée par les quatre saisons.
Il est ainsi important de manger les aliments de saison qui absorbent l’énergie de la terre sur 45 jours et une fois
ingurgités, distribuent leur énergie de vie. Le cycle est semi-trimestriel.
4) La mer des moelles, le cerveau avec le 20 TM et le 16 TM est sous la dépendance de la lumière, jour, nuit.
C’est par la glande pinéale que le cerveau sait quel travail il doit faire. Le jour il reçoit des informations extérieures qu’il traite, la nuit il est en mode organisation intérieure. Mais la question qui nous intéresse est la différence entre la lumière du soleil et la lumière qui influence la pinéale. Car il y a une autre lumière, celle du rythme interne qui a été mis en évidence avec les expériences des spéléologues comme M. Siffre resté deux mois sans lumière solaire dans une grotte. Le rythme de 24h persiste mais celui du temps disparait. C’est cela la différence. La temporalité se perd et les journées semblent courtes. Le cerveau est donc soumis à un non rythme terrestre, quelque chose de plus lointain. Et les chinois ont découvert que la grande ourse, jolie constellation de notre ciel septentrional, avait une incidence particulière sur celui-ci. Ce rythme là est plus long puisque plus loin. Il est semestriel.
Il faudra respecter alors les moments de flux de la mer (moment où elle se charge) et la travailler aussi dans les moments de reflux si nécessaire, lorsque le corps énergétique est en demande.
Par exemple vous avez une personne en vide de la mer de la nourriture. Il faudra travailler sur le début de la saison pour charger la mer et attendre la fin de saison pour refaire une séance afin de profiter du reflux naturel de la mer pour nourrir les méridiens.
Allez, Bon Vent !!