Professions paramédicales

Vous êtes Kiné :

La kinésithérapie, du grec «kinésis », «mouvement », a pour rôle de mobiliser, soit manuellement, soit par des moyens technologiques aujourd’hui sophistiqués, les tissus articulaires et musculaires et donc de mettre en mouvement le sang.
L’acupuncture est une discipline qui met en MOUVEMENT l’énergie, moteur organique de l’être humain.
La kinésithérapie et l’acupuncture associées permettent d’étendre les applications du thérapeute :
Le massage touche les points cutanés du méridien et agit sur les zones réflexes des organes.

L’utilisation des outils, que l’acupuncture détient depuis des millénaires, débloque les conduits énergétiques en profondeur et leur action perdure dans le temps.

Le kinésithérapeute agit dans la réparation du traumatisme, l’acupuncture répond au mécanisme énergétique responsable du traumatisme. L’acupuncture s’intéresse aux causes des perturbations physiques et émotionnelles. Elle donne les clés pour comprendre des manifestations douloureuses, pour comprendre les récidives et donne les moyens pour y remédier.
L’action et le soulagement seront d’autant plus efficaces et plus rapides que les mécanismes des déséquilibres seront compris.
Le kinésithérapeute avec l’acupuncture comme outil de travail agit avec des résultats garantis sur tous les problèmes de :

  • cicatrices ( mêmes anciennes)
  • douleurs et de raideurs articulaires dues à toute forme de rhumatisme
  • douleurs musculaires dues à toutes formes de traumatismes
  • troubles de la mobilité et de l’équilibre
  • post-partum ( effondrement du périnée.. )
  • incontinence urinaire…

Le kinésithérapeute a une obligation morale de résultat vis-à-vis de ses patients. Grâce à l’acupuncture, le kinésithérapeute a ainsi le moyen de suppléer son art de rendre mobiles les tissus et d’améliorer la santé de ses patients en renforçant les mécanismes de défenses et de mobilité et en rendant nulle toute récidive.

Vous êtes Sage-Femme :

Pourquoi telle femme vivra une grossesse harmonieuse et telle autre une grossesse pathologique ou un accouchement dystocique ? Pourquoi certains enfants demeurent en présentation du siège ? Et pourquoi les oedèmes, les nausées, les cauchemars, les contractions… Autant de questions auxquelles il n’est pas toujours aisé de répondre et autant de solutions difficiles à apporter.

La grossesse est une période privilégiée pour l’utilisation de l’acupuncture en raison de la survenue de nombreux désagréments et des limitations de l’arsenal thérapeutique habituel. Pendant l’accouchement elle évite l’installation d’un travail dystocique par anomalie de la contraction et/ou de la dilatation, et se faisant prévient les risques d’hémorragie de la délivrance. Son intérêt dans la convalescence des suites de couches précoces et tardives est constant et elle est une aide précieuse à l’allaitement. L’acupuncture dans ce qu’elle a de plus traditionnel est capable de comprendre et de résoudre les difficultés inhérentes à la maternité mais surtout, et c’est là que résident ses lettres de noblesse, elle est capable de les prévenir. Équilibrer le terrain d’une future maman en début de gestation, c ‘est la mettre sur le chemin d’une grossesse harmonieuse.
L’acupuncture n’est pas le résultat de l’équation, 1 douleur, 1 aiguille, mais la prise en charge de symptômes dont souffre une femme dans un contexte qui lui est propre afin de parvenir à un traitement personnalisé. Il n’existe pas d’indication limitative, elle est et reste un art thérapeutique efficace si le bilan énergétique a été correctement posé. Que la grossesse, l’accouchement ou les suites de couches soient simples ou compliqués, que l’on suive ou non la patiente depuis le début de sa maternité, elle conserve tout son intérêt et est une alliée qui ne démérite jamais.

Vous êtes Infirmière :

Bien qu’elles exercent une profession devenue hautement spécialisée et technique les infirmières restent attentives au bien-être des malades et respectueuses de leurs demandes.
Interlocutrices privilégiées elles sont à même de découvrir les causes cachées derrière les symptômes et, à l’image de l’acupuncteur, elles sont ainsi amenées à dresser un bilan complet des différents déséquilibres touchant les patients dont elles ont la charge.

Elles déplorent souvent le manque de moyen mis à leur disposition pour pallier des situations de souffrances physiques ou psychologiques, et comprennent mieux que quiconque le besoin de s’ouvrir à d’autres solutions pour améliorer le confort de ces vies mises entre parenthèses.
L’acupuncture peut être une de ces solutions d’autant qu’elle fait appel aux qualités d’écoute et de compréhension dont les infirmières sont coutumières.
Art thérapeutique ancestral, l’acupuncture repose sur l’étude d’un Homme et de son histoire, d’un être humain dans son environnement, et met en lumière des possibilités de soins dont l’efficacité n’est plus à démontrer et qui sont les parfaits compléments aux traitements classiquement entrepris. Elle n’est pas seulement un outil, une technique, elle est une méthode qui réconcilie les besoins du patient et les réalités du thérapeute et trouve sans difficulté sa place au sein des situations rencontrées quotidiennement. En Chine, « l’art des aiguilles et du feu » s’est toujours adressé à l’ensemble de la population, riche ou pauvre, jeune ou âgée, et à l’ensemble des pathologies. Elle est une science des climats, de l’écologie, de l’alimentation, des sentiments, elle est une science humanitaire. Les infirmières qui sont en 1ère ligne face au patient, peuvent devenir les dépositaires de ce savoir et parfaire ainsi leurs capacités à aider et soigner. L’acupuncture n’a pas de frontière et possède une qualité chère au cœur des soignants, celle de savoir soulager les maux du corps et les peines de l’âme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier
Retour en haut